10 constats clés en matière de mobilité

 
  • Métropole Européenne de Lille : 1 143 572 habitants (INSEE 2016), répartis sur la moitié des 650 km2 de villes & campagnes, au sein d’une structure multipolaire et transfrontalière. Des évolutions démographiques qui pèsent sur les évolutions de la mobilité.
 
  • Une desserte présente vis-à-vis de l’extérieur, mais aussi un carrefour de nombreux flux « externes » :
    liens quotidiens TER, TERGV, cars, etc.
    une desserte LGV vers toute la France, mais aussi Londres, Bruxelles, etc.
    un aéroport avec près de 2M de passagers par an ; des liaisons vers la France, l’Europe du Sud / l’Afrique du Nord
 
  • Près de 5 M de déplacements quotidiens en lien avec la MEL : des déplacements internes massifs (4,2M/j), des déplacements d’échange nombreux (0,65M/j), et un trafic de transit plus modeste (50’000/j).
 
  • Une forte prédominance de la route pour le transport de marchandises en poids lourds, mais plus de la moitié en VUL et véhicules légers.
 
  • Un réseau routier structurant, cumulant les fonctions et les usages (interne, échange, transit) et congestionné en particulier sur ses axes très structurants aux heures de pointe et sensible à l’incidentologie.
 
  • Des transports collectifs urbains structurés autour des 2 lignes de métro (près de 2/3 des voyages), des 2 lignes tramway historiques et du réseau de bus. Le réseau draine de plus en plus de passagers (190M de voyages en 2017) mais avec un nombre de voyages par habitant qui reste modeste.
 
  • Des motifs de déplacements variés, à l’image de la société actuelle : 1/3 des déplacements liés au travail ou aux études et près de la moitié pour les motifs «achats – services – loisirs »
 
  • Les modes de déplacement des habitants de la MEL:
- une part de la voiture dominante (57%) dans les déplacements dès le 2ème km
- un usage des transports collectifs en hausse avec une part modale de 11%
- un usage du vélo qui stagne
- la marche à pied reste élevée (30%) mais est en baisse entre 2006 et 2016
 
  • Le stationnement : 94 % du temps de la vie d’une voiture. Un taux de motorisation de 500 voitures pour 1000 habitants environ, avec près de la moitié des véhicules possédés en stationnement dans la rue. Un taux d’équipement semblable pour les vélos alors qu’il est double en Flandre belge.
 
  • La pollution : les transports routiers représentent une part significative des émissions sonores et de polluants atmosphériques, en particulier concernant les NOx (2/3) et les particules (1/3). La pollution de l’air est responsable de 1700 décès prématurés chaque année dans la Métropole européenne de Lille.

Source : Cabinet du Maire de la Ville de Bondues